Outre ses compositions pour son trio et Myriade Frédérique a aussi composé pour ensembles, orchestres de musique de chambre et orchestres, des oeuvres alliant le classique au jazz, enrichies par ailleurs de multiples intérêts et influences. « C’est par la composition que je peux vraiment développer mon identité musicale profonde, en créant mon propre langage musical, synthèse d’un héritage musical diversifié qui inclut le jazz, la musique post-romantique, celle des impressionnistes français, des échos de tango mêlés a des résonances de musique latine avec un rien de parfum oriental… »
En 2000 Jean Pierre Schmitt, le directeur du Conservatoire franco-américain (http://www.fasmusic.org/) et de l’orchestre franco-américain lui demande de composer une pièce pour orchestre et trio jazz pour le concert Gala du 10eme anniversaire de l’école. Cette oeuvre Paysages Mouvants est très acclamée du public lors de sa première représentation au Florence Gould Hall à l’Alliance Française de New York le 19 Mars 2000.
Notes du programme :
» Paysages Mouvants emmène son audience en voyage pour découvrir mon itinéraire en tant que musicienne et compositeur issue de la vieille Europe et vivant a New York. Il se crée un dialogue entre le trio jazz et l’orchestre au travers des deux langages essentiels de mon expression musicale : la musique classique et le jazz. Cependant que l’oeuvre résonne d’échos venus d’autres pays et contrées intérieures… «
La fondation Florence Gould lui commande alors une autre pièce orchestrale: Ombres et Miroirs pour orchestre à cordes, piano et percussions, avec une première représentation le 6 Février 2002 au Weill Recital Hall, Carnegie Hall, New York.
Notes du programme :
« Ombres et Miroirs est à nouveau l’occasion pour moi d’élaborer sur le thème de mon identité musicale qui se révèle au cours de la pièce sous bien des facettes différentes qui s’entremêlent. Le piano, solitaire dans l’ouverture, hanté par les ombres et souvenirs d’autres pays et d’autres temps, est peu a peu rejoint par l’orchestre. Ensembles, ils parviennent à un nouvel espace ponctué par les percussions, nous emmenant dans un monde nouveau où les sons rebondissent comme la lumière dans un jeu de miroirs. L’oeuvre se conclut dans la résolution de toutes ses influences contradictoires et dans le souvenir de son thème initial. Mais la où le piano était solitaire, l’orchestre entier maintenant s’enlace dans une conversation paisible baigné dans la résonance du « ocean drum ».
Une nouvelle piece commanditée par Jean Pierre Schmitt, directeur du Conservatoire franco-américain et de l’orchestre franco-américain à New York, ESPERA, Ballade pour saxophone alto et orchestre de chambre a été éxécutée en public avec le saxophoniste Javier Oviedo (www.ovittmusic.com) @ St Peter Church a New York le 5 novembre 2010 .
Notes du programme :
ESPERA, Ballade pour Alto Saxophone et Orchestre est ma premiere composition sans piano. Il se trouve que j’ai commencé a l’écrire avec un bras dans le platre et plus tard la meme année me suis cassée un tendon a la main droite!. D’autres circonstances, notamment la crise économique a Barcelone, ont contribué au ton général de “ESPERA”. Ce mot espagnol signifie “Attente”, qui fut mon premier titre, mais “Espera” contient aussi la meme racine que le verbe esperer. Je voulais donner une note d’espoir dans le titre de cette ballade qui nous emmene au travers de plusieurs tons de couleurs, d’ombres et lumieres… J’ai posé les premieres notes juste avant l’aube et c’est la que la piece commence évoluant peu a peu vers la c’arté du jour avec une augmentation progressive de l’activité et de l’énergie rythmique. Partant d’un son plus classique Espera se développe peu a peu en une “jazz dance”, mais tout au long le saxophone poursuit sa quete insatiable pour finalement retourner a sa premiere plainte reprenant l’attente…